Olavia

Ne pas manger la nuit !

C’est ce que semble suggérer une étude américaine de Salk Institute for Biological Studies à La Jolla en Californie. Manger sur une plage horaire sans limites ferait grossir bien plus que manger trop gras !

Essai sur des souris

Les chercheurs ont fait le test sur des groupes de souris et se sont aperçus que celles auxquelles on laissait un accès à la nourriture en continu grossissaient plus que celles qui étaient limitées sur une durée de 8 heures. Même celles qui mangeaient plus gras que d’autres grossissaient moins, limitées sur une durée de 8 heures que celles qui avaient accès en continu à une nourriture saine !

Ce n’est pas la première fois que j’entends parler de cela. On se rapproche de la chrononutrition bien-sûr mais au-delà de cela, les chercheurs pensent que notre organisme a besoin d’une pause sinon il y a le risque de ce qu’ils appellent un « […] état d’épuisement métabolique qui, combiné à un régime alimentaire élevé en graisses et en calories, conduit à la prise en poids et l’accumulation de cholestérol et de glucose dans le sang.« 

Limiter notre temps

C’est encore une astuce à connaître pour maigrir. Il faut apprendre à contrôler la manière dont on mange et accepter qu’une fois le dernier repas du soir pris, on se brosse les dents et on ne mange plus ! Bien-sûr, il faut pour cela avoir mangé correctement pour ne pas souffrir de la faim.

Reste le risque de la gourmandise, ok, mais là, il faut apprendre à distinguer la faim de la gourmandise. Si ce n’est pas le ventre qui crie famine, on ne mange pas ! Motivation !

Question d’habitude

Notre vie est complètement automatisée autour de nos habitudes. Je vous en parlais à propos du sel ou du sucre. On fait les choses parce que ce sont des sortes de repères dans la journée ou dans les réactions aux choses qui nous arrivent. Changer nos habitudes demande d’accepter d’aller vers de l’inconnu finalement. Il faut accepter d’avoir une journée, puis une autre, où on n’est pas en mode automatique. Cela oblige à réfléchir à ce que nous allons/devons faire, ce qui nous angoisse pas mal en fait. En effet, les repères sont à la fois notre sécurité et notre équilibre. Mais finalement, quand on y réfléchit, ils sont aussi notre tombe. A ne pas changer nos habitudes, on s’enlise, on s’ennuie…

Changer comme but

Changer est plus facile qu’il n’y paraît. Peut-être qu’avant de fixer les buts, il faut se mettre comme but de changer. Les premiers temps, le manque physique mais surtout psychologique peut se faire sentir. Mais très vite, d’autres habitudes se mettent en place et des repères nous sécurisent à nouveau.

Pensez-y. Pour ne pas avoir le sentiment d’être emporté dans le surpoids malgré vous, il faut analyser vos habitudes. Vous verrez que cela sera plus simple qu’il n’y paraît !

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