Le bon cholestérol, protecteur ou pas pour le coeur ?
On a longtemps pensé que le bon cholestérol était protecteur face au risque d’infarctus. Or, une nouvelle étude, publiée sur le site de The Lancet, semble jeter de sérieux doutes sur cette affirmation.
Le mauvais cholestérol est bien nocif pour le coeur !
Des chercheurs d’Harvard souhaitaient démontrer le fait que le bon cholestérol serait protecteur contre le risque de maladie cardio-vasculaires. Or, ce n’est pas le cas ! En effet, « En se penchant sur le patrimoine génétique de plus de 100.000 personnes, les chercheurs américains ont découvert que les sujets génétiquement programmés pour avoir un taux plus élevé de «bon» cholestérol avaient le même risque de faire un infarctus que les autres. » C’est une révélation qui cause une certaine stupéfaction !
En revanche, il y a bien confirmation de l’impact négatif du mauvais cholestérol sur le risque de survenue de telles maladies. Mais le bon cholestérol perd un peu de sa superbe. Certes, il ne semble pas nocif pour nous mais inutile de rechercher à avoir plus car il n’est pas non plus bénéfique.
La charrue avant les boeufs
En matière d’affirmation scientifique, ces dernières décennies, on met très souvent la charrue avant les boeufs. On se jette sur des affirmation scoop avant d’en avoir la certitude. Parfois cela vient des scientifiques (qu’on qualifiera dans ce cas de pseudo-scientifiques car le propre du vrai scientifique c’est de s’assurer consciencieusement de ses résultats et de ne rien affirmer) mais le plus souvent cela vient surtout des médias qui veulent faire sensation et vendre la nouvelle quitte a en détourner le sens.
C’est la raison pour laquelle, je fais souvent une enquête sur ce qu’on me dit ou ce que je lis et que je ne prends jamais rien au pied de la lettre.
La bonne santé est affaire de bon sens
Ce titre est vraiment simple et juste. On sait tous ce qu’il faut faire pour être en bonne santé. On sait tous, dans le fond, qu’il n’y a aucune magie qui va régler nos problèmes miraculeusement. Il faut faire preuve de modération, de diversité et de bon sens en matière de nutrition, comme en toutes choses d’ailleurs. Rien n’est jamais certain, ni le pire, ni le meilleur.
Notre corps se fait très bien comprendre tout seul et c’est à nous qu’il faut être attentif et non à tout ce que les autres nous disent. La vérité, la nôtre, est en nous. Alors écoutez-vous et soyez vous !
Voilà ce qui arrive quand on est trop sûr de soi et aussi cathègorique on lance des rumeurs infondées qui par la suite s’avère fausses et en voilà encore la preuve avec cet article! Maintenant qui va réparer les dégats? on à tellement entendu parler des bons effets sur la santé du bon cholestérol que pour nous enlever cela de la tête ce n’est pas gagner! Nous devrions tous ne plus écouter toutes ses recommandations pseudo scientifique pour le bénéfice de notre santé mais plutôt notre bon sens qui comme toujours veux dire une alimentation équilibrée et diversisifiée!
Perso j’avais surtout entendu parler des effets nocifs du mauvais cholestérol et compris que le bon ne nous voulait aucun mal. Point barre. Donc cela ne change pas grand chose pour moi. De toutes façon, c’est nos ressentis qui comptent, et le bon sens vient de lui-même. Quand on mange mal, on se sent mal.
Bonjour Olavia,
Difficile de se faire un avis sur la question car comme indiqué dans les articles référence,
« En attendant, les chercheurs rappellent qu’«une enquête plus approfondie sur les mécanismes de production de bon cholestérol et sa part de responsabilité dans les maladies coronariennes doit être menée», car il est possible qu’un facteur encore inconnu réduise le risque de crise cardiaque tout en augmentant le niveau de «bon» cholestérol. »
Par contre là ou je suis entièrement d’accord avec toi c’est l’empressement des média à relayer une information « à tout prix » pour faire le buzz tout en prenant une très grande liberté sur l’interprétation de l’information relayée !
Christophe
Oui c’est ce qui est énervant au final et qui dénature toutes les infos car qui croire ?
La meilleure méthode reste je pense de multiplier au maximum les sources d’informations, et de toujours prendre ces informations avec pragmatisme.
Car je pense que ces infos peuvent servir d’inspiration pour diversifier son alimentation mais qu’avant tout l’important est d’écouter son corps.
Exactement comme tu l’as dis plus haut : « Quand on mange mal, on se sent mal »
Christophe
oui c’est aussi mon avis