Olavia

Etre locavore !

C’est une tendance tout à fait souhaitable qui ne cesse de faire des adeptes. Comme quoi, ce n’est pas que le mauvais qui gagne et bien au contraire, le consommateur commence à faire évoluer les choses dans le bon sens !

Qu’est-ce que la consommation locavore ?

La définition initiale du consommer locavore était simple : on acceptait de ne consommer que des produits issus de la région, de saison. L’idée étant avant tout écologique au départ, puis économique.

Maintenant que cela marche, on tente de nous donner une définition qui tient à inclure des zones plus larges !! Hum… Encore une affaire de gros sous. Le locavore commence à s’étendre à toute la France dans l’esprit de certain. Il s’agirait de consommer Français plutôt que régional.

« Valérie Lobry, la directrice générale de la division agriculture et alimentaire de Comexposium, qui organise le SIAL, pense quant à elle que : « Les produits régionaux répondent d’abord à une culture, comme celle de la Méditerranée, de Normandie, d’Alsace, de Toscane, et ils sont à la mode partout dans le monde ». »

Economiquement, c’est certes intéressant, mais on oublie un peu vite le but de départ : l’écologie. Ceci dit, la question est à poser et à réfléchir. Ne plus partager nos produits avec le reste du monde et vice versa paraît étonnant à l’ère de la mondialisation.

Un moyen de se passer de l’industrie alimentaire ?

Le lien mis en place entre les producteurs et les consommateurs dans le système locavore, qui a vu la création d’AMAP, était et reste un moyen de ne plus passer par l’industrie alimentaire. Les deux idées maîtresses étant de consommer des produits plus sains et aussi d’aider concrètement le producteur financièrement. La marge des distributeurs disparaissant de ces factures.

A noter que les industriels tentent aussi de reprendre la main en proposant à leur tour des produits locaux. C’est une bonne idée. Tant que les producteurs et les consommateurs y trouvent leur compte !

Pour finir, « Malgré tout, les locavores tolèrent souvent des exceptions, dites exceptions Marco Polo, pour le thé, le café, le chocolat ou les épices, qu’il est impossible de se procurer localement. »

Ben oui quoi.. vous voyez dans un monde sans café ou sans chocolat, vous ?

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